Estefanía Peñafiel Loaiza
Restitution sur inscription le 3 décembre 2022
Ferme du Défend, Rousset
Résidence tremplin et curatoriale
Deuxième année de résidence au Domaine du Défend, l’association voyons voir et la famille Coutagne ont accueilli Masahiro Suzuki, un jeune artiste diplômée de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence et Nicolas de Ribou un commissaire d’exposition indépendant. Une occasion de croiser les regards et les pratiques.
Promenade
De mai à octobre 2017, Nicolas de Ribou fut invité à poursuivre ces recherches dans le cadre d’une résidence curatoriale nomade organisée conjointement par Artistes en Résidence (Clermont-Ferrand), La Kunsthalle (Mulhouse), La Malterie (Lille) et l’association voyons voir | art contemporain et territoire (Aix-en-Provence). Accueilli au Domaine du Défend à Rousset, il a partagé des moments de vie et de création avec Masahiro Suzuki, jeune artiste diplômé de l’école supérieure d’Art d’Aix-en-Provence invité lui aussi en résidence. De ces croisements de regards est née » Promenade » une proposition de balade sur les terres du Domaine, accompagnée de textes et de balises créées par Masahiro. Différents groupes de public, accompagné de Nicolas ou des médiateurs de l’association, ont pu profiter de cette expérience.
Le temps de sa résidence nomade, Nicolas de Ribou a documenté ses rencontres sur ce site : http://artistesenresidence.fr/curatoriale/category/aix/
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Nicolas de Ribou développe depuis 2009 des projets d’expositions indépendants, il a été chargé de production au Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains (2009-2011), curateur d’une collection d’art contemporain privée (2011-2016) et directeur de Poppositions, rencontre internationale d’espaces d’art indépendants (2016).
La peinture debout
Le bois aggloméré entoilé par le coton.
La poudre de marbre poisseuse par la colle de peau de lapin.
Les pigments mêlés par l’huile d’œillette, l’essence de lavande, la résine dammar fondue dans la
térébenthine balsamique.
La pierre sur la plante qui couvre l’arbre.
La sève de la forêt avec la montagne minérale reflète une onde luisante variée.
Les fragments sont la couleur de la palette.
Le regard trace le chemin de la forêt.
Le spectateur est un voyageur qui réalise son éphémérité, la régénération instantanée de ses cellules,
de son corps, de sa perception, de son regard, de sa conscience vis-à-vis d’une trace qui appartient à
une autre dimension temporaire.
Dans le paysage – Masahiro Suzuki, 2017 –
Pratique
Soutiens
Coproduction avec l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence Partenaires
Domaine du Défend, la famille Coutagne
Réseau national Arts en résidence